L’équipe de négociation des postdocs d’AMURE a besoin de votre soutien. L’Université refuse d’aborder nos problèmes les plus importants :

  • Des salaires équitables
  • Développement professionnel
  • Congé parental payé
  • Jours de maladie

L’offre de MCGill d’un salaire minimum de 37 500 $ et 39 000 $ en 2023 signifierait que les postdocs auraient le salaire minimum le plus bas de tous les postes à temps plein de McGill. Tous les autres postes de McGill ont un salaire minimum plus élevé.

Le salaire médian des postdocs est de 48 000 $, mais à titre de comparaison, les techniciens de laboratoire, les assistants de recherche et les associés de recherche ont un salaire minimum supérieur à 50 000 $ par an. Bien que notre offre soit même inférieure à ce montant, nous estimons que cet accord sera la première étape vers des salaires équitables pour les postdocs.

Veuillez soutenir les demandes de négociation des postdocs en signant cette pétition

Aujourd’hui, le 6 décembre marque le 33e anniversaire de l’une des tueries les plus brutales de l’histoire du Canada à l’École Polytechnique. Aujourd’hui, nous prenons le temps de réfléchir à la violence contre les femmes. Nous prenons le temps de considérer l’impact que cet acte horrible a eu non seulement sur les 14 femmes qui ont été vicieusement assassinées simplement parce qu’elles étaient des femmes, mais aussi sur leurs amis, leurs familles, leurs proches et sur notre société dans son ensemble. Gardez ces femmes dans vos pensées et vos cœurs aujourd’hui.

Dites leurs noms !

Chers membres,

Notre bureau a reçu des demandes de renseignements de la part de membres pour savoir où nous en étions rendus avec les “Négociations ». Ce bulletin a pour but de vous informer de la différence entre les Négociations, la Conciliation et l’Arbitrage.

Négociations (2020-2022)
Comme vous le savez, de 2020 à 2022 le Comité des Négociations de MUNACA a mené de longues négociations avec les représentants de l’Employeur. Après plus d’une cinquantaine de réunions, nous n’avons pas été en mesure de parvenir à un
accord.

Conciliation (2022)
L’Employeur a fait une demande de conciliation autour du 9 Décembre et la première rencontre des parties avec le Conciliateur, M. Hervé, a eu lieu le 27 Janvier 2022. Les rencontres se sont poursuivies jusqu’à la fin du mois d’Avril où, malgré nos meilleurs efforts, le processus de conciliation a échoué à arriver à une entente qui soit acceptable pour les deux parties. C’est vers la fin de ce processus que les membres de MUNACA ont appelé à la grève.

Arbitrage
McGill ont été les premiers à demander, le 14 Avril, que les négociations concernant notre Convention Collective soient soumises à l’arbitrage. Après de nombreuses tentatives, les parties ont accepté que Me Cavé soit l’arbitre. L’arbitrage est prévu pour le 29 Août 2022 et le 1er Septembre 2022. Il se poursuivra jusqu’à ce que l’arbitre ait rendu sa décision exécutoire. Bien que l’arbitre ait l’autorité de rendre une décision exécutoire sur la Convention Collective, il peut aussi essayer de donner aux parties une dernière chance d’arriver à un règlement négocié par le biais d’un processus de médiation. MUNACA et McGill ont accepté de travailler par le biais du processus de médiation dans l’espoir de parvenir à une entente. Les parties, ainsi que Me Cavé, ont accepté de se rencontrer le Mercredi 13 Juillet afin d’essayer de trouver un accord par la médiation.

Le Mercredi 20 Avril 2022, 07:00

au Vendredi 22 Avril 2022, 07:00

48h – MUNACA EST EN GRÈVE!

Chaque membre de MUNACA doit se présenter à son lieu de piquetage (voir ci-dessous) aux heures préalablement indiquées dans ses choix de préférences de piquetage.
• La liste des assignations est ici.
• Voici la carte des emplacements du piquet de grève au Centre-Ville.
• Les horaires d’assignation sont: de 9:00 à 13:00 et de 12:00 à 16:00

C’est le moment pour nous de démontrer collectivement que nous sommes tout aussi attachés à nos priorités de négociation aujourd’hui que lorsque nous les avons établies et que nous sommes prêts à quitter le travail pour soutenir nos revendications, soit:
– des échelles salariales décentes,
– des augmentations salariales liées au coût de la vie
– le respect des travailleurs de MUNACA
et ce pour TOUS les travailleurs de MUNACA, qui travaillent sans relâche pour que McGill soit parmi les meilleures institutions. Mais où sont au juste les compensations méritées, la gratitude et le respect? Assez, c’est assez!

RAPPELS:

“Qu’est-ce que je dois apporter?”
• Portez des t-shirts MUNACA, des cordons, des boutons, des chapeaux.
• S’il vous plaît habillez-vous en conséquence (regardez les prévisions météorologiques)
• Portez des chaussures confortables!
• Apportez votre bouteille d’eau et vos collations pour le quart de travail de 4 heures.
• Apportez une carte d’identité
• Bruiteurs, claqueurs, sifflets et énergie!
• Pour les Musiciens de MUNACA: apportez vos instruments et contactez Rick Rossi pour la coordination.

“Où dois-je aller?”
• Rendez-vous à votre point de rencontres (envoyé aux membres 24 heures à l’avance)
• Trouvez votre Capitaine pour INSCRIRE VOTRE ARRIVÉE (cherchez les jerseys orange).
• Suivez les instructions de votre capitaine de grève et faites des activités de grève (marcher, faire des panneaux de piquetage, piquetage, distribuer des autocollants…)
• Trouvez votre Capitaine pour signer et CONFIRMER VOTRE DÉPART.

“Comment faire pour obtenir mon indemnité de grève?”
• Vous devez avoir signé votre carte syndicale.
• Afin de bénéficier de l’indemnité de grève, les travailleurs doivent effectuer des tâches liées à la grève pendant au moins 4 heures / jour (taux forfaitaire, non imposable).
• L’indemnité de grève, conformément à l’article 6 de la Constitution de l’AFPC, est de 75 $ / jour.
• Bien que 75 $ / jour puisse sembler faible, c’est l’un des taux de rémunération de grève les plus élevés offerts par les syndicats canadiens.
• Délai de 2 semaines pour le traitement
• Les chèques imprimés seront émis par l’AFPC.
• Aucune d’indemnité de grève si vous ne vous présentez pas sur place et ne signez pas le registre.
• Votre salaire sera distribué par votre section locale.

“Qu’est-ce que le “scabbing” et les “briseurs de grève”?”.
• Le terme “scab”, ou en bon français “briseur de grève”, désigne les personnes qui continuent à travailler pendant une grève. Travailler pendant une grève est également connu comme le fait de franchir le piquet de grève. Les travailleurs de remplacement sapent les revendications des travailleurs en grève et sont qualifiés de “scabs” ou “briseurs de grève”.
• La loi interdit à l’employeur de faire appel à des “scabs”. Certains cadres pourraient effectuer certaines tâches, mais McGill ne peut pas embaucher de nouvelles personnes pour faire le travail des travailleurs en grève.
• Si vous avez connaissance de l’existence de “scabs”, signalez-le à MUNACA.
• Le “scabbing” et le fait de briser une grève sont une violation de l’Article 25 des Statuts de l’AFPC (page 49) et du Code du Travail du Québec.

« Y a-t-il quelque chose à gagner à faire grève ? Les grévistes ne récupèrent jamais les gains perdus. »
• Outre la dignité et le respect que les travailleurs gagnent de leur employeur en votant pour la grève, les améliorations apportées à la convention collective se traduisent souvent non seulement par des gains matériels, mais aussi immatériels. Dans de nombreux cas, les gains monétaires réalisés au cours de la durée de vie de la convention collective dépassent les pertes subies pendant une grève.

“Quel est l’impact d’une grève sur l’employeur?”
• Le travail ne peut pas être fait lorsque la majorité de leur main-d’œuvre n’effectue pas son travail.

Des questions? Des préoccupations?
• Veuillez contacter : strike@munaca.com

[MONTRÉAL] L’Université McGill est très fière d’être l’un des meilleurs employeurs de Montréal, mais cela ne s’est pas traduit en ce qui concerne le traitement de ses employés. Par conséquent, la semaine dernière, les membres de MUNACA ont voté en faveur d’un mandat de grève.

La McGill University Non-Academic Certified Association (MUNACA), qui représente près de 2 000 employés de soutien, est en pourparlers contractuels avec l’administration de McGill; ils ont commencé sérieusement en septembre 2020. Notre contrat précédent a expiré le 30 novembre 2018. Au cours des 15 derniers mois, nous avons rencontré
l’employeur au moins 50 fois et il n’a toujours pas répondu de manière adéquate à nos préoccupations salariales.

MUNACA a informé l’Employeur que leur dernière offre sur les salaires du 10 mars a été rejetée par les membres. Il n’y a eu aucune autre tentative de la part de l’employeur d’améliorer son offre finale, c’est pourquoi le mandat de grève a été demandé et approuvé. L’offre de l’Administration du 10 mars est nettement inférieure au coût de la vie et
signifierait que nos membres perdraient de l’argent pendant toute la durée du contrat.

Les membres de MUNACA demandent à l’administration de l’Université McGill de présenter une offre salariale qui non seulement tient compte de la montée en flèche du coût de la vie, mais qui reconnaît également le fait que le personnel non universitaire a été essentiel au maintien de l’Université en activité pendant la pandémie de COVID-19.

« Cette administration propose des salaires bien inférieurs au coût de la vie malgré le fait que la rémunération du principal a atteint plus de 860 000 dollars et que sa dotation de plusieurs milliards de dollars a augmenté de 45% depuis la pandémie. » déclare Thomas Chalmers, président de MUNACA.

Il est temps que l’administration universitaire se rende compte que son statut de « l’un des meilleurs employeurs de Montréal » n’est pas la réalité de plusieurs de ses employés. Les employés de MUNACA ont travaillé extrêmement fort pour que McGill continue de fonctionner. Tout ce que nous demandons, c’est d’être traités avec respect et d’avoir un
contrat équitable.

Contacter:
Thomas Chalmers
514-398-6565
reception@munaca.com

POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

MONTRÉAL, QUÉBEC – L’Administration de McGill a proposé un gel des salaires sur plusieurs années pour un grand nombre de ses employés de soutien qui sont actuellement en conciliation. L’Administration de l’Université est en négociation depuis près de deux ans avec MUNACA (le Syndicat des Employés de Soutien de McGill), qui représente ces travailleurs. Le contrat actuel est arrivé à échéance en 2018.

La proposition de l’Administration réduit le maximum de nombreuses échelles salariales actuelles, ce qui signifie que les employés de longue date qui se trouvent présentement au sommet de l’échelle ou presque verront leur salaire gelé, dans certains cas jusqu’en 2026.

Bon nombre des personnes touchées sont des travailleurs essentiels qui ont continué de travailler sur place pendant toute la pandémie, alors que le reste du campus était fermé et que les autres membres du personnel travaillaient à domicile. Ces travailleurs ont pris soin des animaux, ont effectué le soutien technique de l’Université et ont travaillé en première ligne dans les résidences où des éclosions de COVID sont survenues.

Selon Statistique Canada, l’inflation à Montréal a atteint 5,7 % en février, le niveau le plus élevé depuis 1991.

« Cette proposition est clairement inacceptable, surtout dans l’économie actuelle », déclare Thomas Chalmers, président de MUNACA. « C’est comme s’ils voulaient que nous fassions la grève. »

Ces négociations font suite à une couverture médiatique du début de l’année, concernant le salaire de la principale de McGill, Suzanne Fortier, qui prend sa retraite. Cette dernière recevra plus de 860 000 $ en rémunération cette année, puisqu’elle bénéficie d’une prime de départ à la retraite en plus de son salaire de base de 470 000 $.


Contact Médias:
Thomas Chalmers, Président de MUNACA
president@munaca.com
514-398-6565

25 février 2022

Depuis quelques jours, nous nous réveillons tous les matins avec des images difficiles en direct de l’Ukraine. Dans cette ère de médias sociaux, ce conflit qui s’envenime sous nos yeux montre à quel point notre paix et notre liberté sont fragiles. La pandémie n’étant pas terminée qu’un autre événement choquant nous rappelle l’importance de la compassion et de la solidarité.

« Pendant qu’ensemble nous nous efforçons à bâtir une société inclusive de droits et de libertés, certaines parties du monde s’affairent à briser cette paix. Nos pensées sont avec la communauté ukrainienne en espérant que ce non-sens et cette insécurité cessent le plus rapidement possible », se désole Yvon Barrière, vice-président exécutif régional de l’AFPC-Québec.

L’AFPC-Québec est de tout cœur avec les communautés ukrainiennes, au Canada et partout dans le monde, contre cette action outrageuse. La communauté ukrainienne du Canada est la plus grande en dehors de l’Ukraine. C’est plus d’1.3 millions d’individus au Canada et quelques 40 000 québécoises et québécois d’origine ukrainienne parmi nos membres, nos collègues, nos familles et notre collectivité.